Dans notre formation, il est important d’avoir l’avis de nos stagiaires pour progresser. Chez EDO, l’échange est toujours au cœur de notre mode de fonctionnement. C’est pourquoi nous avons interrogé deux stagiaires en BPJEPS dans deux promos différentes. Guillaume Rogie du côté de Dunkerque et Axelle Delobelle à La Gorgue.

Éducateur sportif, une vocation depuis toujours ? 

Devenir éducatrice sportif, ce n’est pas forcément une vocation de longue date. Pour Axelle comme Guillaume, cela fait un peu moins d’un an que c’est devenu un projet concret pour eux. Axelle sortait d’un BTS tourisme et Guillaume souhaitait se lancer dans des études de cinéma. Ce qui a changé la donne, c’est leur inscription à la mission locale. A Bray Dunes pour Guillaume et Hazebrouck pour Axelle. Dans le cas de Guillaume : “Avec ma conseillère, on en est venu à parler du BPJEPS. J’ai ensuite rencontré Rachid. Il est venu à la mission locale afin de me présenter la formation, m’en dire plus sur le diplôme”. 

Un premier avis sur la formation

Ces deux stagiaires n’en sont pas au même stade du BPJEPS. Axelle est arrivée à mi-chemin (6mois) tandis que Guillaume entame son troisième mois. Nous les avons donc interrogés afin d’avoir un premier ressenti : Axelle se sent très bien dans la formation : “Je trouve qu’on est bien accompagné. Le fait que ce soit en alternance, ça nous crée de l’expérience. Par exemple, au début je n’étais pas forcément à l’aise quand je devais prendre la parole devant tout le monde. Mais en appliquant ce que l’on voit en cours, je suis plus en confiance”.

Dans le cas de Guillaume, il tient à peu près le même discours : “A l’entame du troisième mois de formation, je me sens très bien. En ce moment je vois que l’on rentre vraiment dans du sérieux. On a d’abord validé un module sécurité. C’était relativement abordable pour tout le monde. Là, ça se complique. C’est une charge de travail importante mais je m’y retrouve carrément dans cette formation. J’apprends énormément de choses. On est vraiment très bien accompagnés”. 

L’accompagnement au centre de la formation

L’accompagnement, un élément primordial de notre formation. Pour Guillaume, ça l’a vraiment marqué : “Mise à part au BAFA, je n’ai jamais été face à des formateurs. C’est vraiment différent que d’avoir des profs. On a une relation beaucoup plus proche avec eux. On sent qu’il n’y a pas un réel programme à suivre de manière linéaire. Ce sont plus des temps d’échange.  On est sur un accompagnement qui est quasiment personnel.

Ce qu’ils préfèrent ? 

Nous avons demandé à nos deux stagiaires ce qu’ils préféraient dans la formation. Voilà ce qui en ressort pour Axelle : “c’est avant tout les cours pratiques le mardi après-midi. On apprend à enseigner différents sports. Je découvre des sports que je n’avais jamais pratiqués auparavant comme le tennis. On découvre des aspects concrets sur les sports”. Idem pour Guillaume : “C’est clairement les temps de pratique. On est confronté à un public. On exerce vraiment notre métier. En tout cas, c’est là que j’apprends le plus. Même si on est face à des activités que l’on ne connaît pas, ça peut nous faire un peu peur au départ mais on s’adapte au mieux”. 

Ce qu’ils aiment moins ?

En revanche, il y parfois des choses que l’on aime un peu moins, avec lesquelles on est moins à l’aise. Dans la situation de Guillaume : “c’est l’aspect administratif. J’ai eu un peu de mal avec tout ça, notamment faire remplir la convention. C’est vraiment cet aspect là qui me pose un petit problème je dirais. J’ai souvent peur de ne pas être dans les délais.” tandis que pour Axelle : “Ce sont pas des choses que j’aime moins mais c’est plus compliqué pour moi de travailler sur l’UC1 et l’UC2 et remplir des dossiers”. Mais au final, chacun des deux s’y retrouvent en y mettant du cœur à l’ouvrage.  

Les retours de leurs formateurs

D’après les formateurs d’Axelle : “On m’a dit que j’avais une bonne capacité d’adaptation. Si on prend l’exemple de la semaine dernière, comme il y avait du brouillard, j’avais moins de monde en séance, 3 personnes. Mais j’ai su m’adapter”. Les formateurs de Guillaume estiment qu’il montre être à l’aise dans : “le relationnel que je peux avoir avec différents publics. J’arrive à bien m’adapter en fonction des personnes que j’ai en face. Par exemple, face à un public plus jeune, je ne vais pas avoir de problèmes à inclure de l’imaginaire dans mes séances. J’arrive également à instaurer un bon cadre d’écoute lors de mes séances”. 

Les axes d’amélioration

En revanche, ils ont tous deux des axes d’améliorations sur lesquels travailler. Dans le cas d’Axelle : “ce serait d’avoir plus confiance en ce que je fais car des fois je ne suis pas vraiment sûre de moi. Et ça se ressent peut-être”.  A contrario de Guillaume ayant d’autres difficultés : “le côté administratif évidemment.L’écriture de séances, je pense que je peux nettement m’améliorer là-dessus. Et peut-être être un peu plus ordonné dans mes séances en mettant du lien entre tous les ateliers que je peux proposer”. Cependant, les deux stagiaires prennent de plus en plus d’aisance dans ces aspects du métier.

Quand est-il de leur promo ? 

Axelle : “je trouve que c’est une bonne promo, je m’y sens bien dedans donc j’apprécie d’être là bas. Je me suis fait des amis et j’ai rencontré mon copain dans cette promotion.” 

Guillaume : “Ma promo est vraiment super. Il y a des personnes avec des expériences et des profils très différents. Il y en a qui sont déjà diplômés d’un BP et d’autres qui débutent complètement. On a aussi des personnes qui travaillent dans des sports qui m’étaient totalement inconnus à enseigner. Par exemple, on a quelqu’un qui fait de l’équitation, un autre qui fait du football américain. Étant issu à la base du sport collectif et plus particulièrement du football, échanger avec quelqu’un qui fait de l’équitation pour connaître sa pédagogie. Avoir une discussion sur le football américain pour découvrir sa discipline, c’est très enrichissant aussi.

Quelle sera la suite ? 

On se demande souvent ce que l’on fera après nos études. Pour nos deux stagiaires, on leur a demandé quel serait leur poste d’éducateur de rêve et avec quel public il souhaitait travailler. Tout ceci n’est qu’une vision idéale bien évidemment. Dans le cas d’Axelle : “Si je deviens éducatrice sportive, je me vois plus travailler avec un public adulte. Pour l’activité, ce serait plus du renforcement musculaire, de l’entretien corporel, du crossfit”.

Pour Guillaume : “Quand je vais devenir éducateur, le public avec lequel j’aimerais beaucoup travailler, c’est entre 8 et 15 ans. Je préfère travailler avec un public jeune, je prends plus de plaisir à enseigner. Ce qui est bien avec les enfants, c’est qu’ils rendent énormément. Si la séance est bien, qu’on les cadre bien, ils vont te faire comprendre qu’ils passent un bon moment. Et ça, c’est la plus belle des récompenses pour moi. Pour le type d’activité je ne sais pas encore. Avec ce BPJEPS, j’aimerais bien pouvoir voyager, travailler dans des clubs. Et pourquoi pas à haut niveau mais pas tout de suite. Et idéalement, ce serait dans le football”. Évidemment, pour travailler avec un public de sportif professionnel, il faudra qu’il complète sa formation avec d’autres diplômes d’Etat comme le BMF (Brevet de Moniteur de Football ) ou le BEF ( Brevet d’entraîneur de Football) 

Un moment marquant 

Axelle : “Je n’ai pas un moment marquant en particulier. C’est plus un moment rituel, quand on se retrouve chaque semaine le midi et qu’on se raconte nos séances dans les écoles avec les gens de la promo. Les échanges sont toujours intéressants et constructifs. C’est toujours un bon moment.”

Guillaume : “Le premier truc qui me vient en tête c’est ma première séance en école. Je suis tombé sur une classe de CE1 en expression corporelle. J’ai vraiment adoré. Je leur ai fait faire beaucoup de trucs, c’est un petit peu du théâtre. C’est un sport assez particulier, il faut réussir à s’adapter. Je pense avoir vraiment bien réussi et ils étaient contents de la séance.

Leur plus grande progression ou découverte

Axelle exprimait en premier lieu être en difficulté sur ses prises de parole en public. Elle n’y était pas habituée. Mais à force de travail et de répétition de l’acte, elle prend naturellement plus d’aisance. Pour Guillaume, ses soucis d’organisation se corrigent petit à petit. En effet, depuis qu’il commence à utiliser l’outil Google Agenda, il est sur une constante progression dans ce domaine.

Un conseil pour les futurs stagiaires

Guillaume : “Je dirais qu’avant d’arriver dans la formation, c’est toujours mieux d’arriver avec un bagage niveau expérience. La formation étant compliquée, malgré qu’elle soit passionnante, c’est mieux d’arriver avec quelques facilités et de la confiance en soi. Pour ça, il faut de l’expérience, donc faire des centres aérés, intervenir depuis quelque temps dans une association. Je déconseille de se lancer en se disant “j’aime bien le sport, j’enseigne un peu le sport dans mon asso, pourquoi pas”. Avoir quelques connaissances sur le métier s’avérera toujours utile. Je pense que dans cette formation, si on est pas sûr à 100% de ce que l’on veut, on se plante. La motivation doit être présente”. 

Axelle : “Tout simplement d’être régulier dans les cours, ne pas se mettre en retard sur les dossiers et la paperasse à remplir sur le logiciel”. 

Nous n’avons plus qu’à leur souhaiter bon courage pour la suite, et qui sait, peut-être nous reverrons Axelle et Guillaume pour une interview bilan de fin d’année…

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Vous pouvez également lire cet article réalisé par notre bloc communication 

Sinon, pour plus d’informations sur le déroulé de la formation, je vous renvoie à cette vidéo. 

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