Ce troisième épisode est consacré à Thomas Wallyn. Le jeu que l’on va vous présenter est multi-disciplinaire. Thomas, je te laisse dire qui tu es…

“Je m’appelle Thomas Wallyn , j’ai 28 ans. Je suis diplômé d’un BPJEPS APT que j’ai obtenu il y a deux ans. J’ai un parcours assez atypique, j’étais à la base partie sur des études d’opticiens lunetiers. J’ai ensuite travaillé chez Nike pendant 5 ans où j’ai eu différents postes. A la suite de ça, je m’y retrouvais plus forcément. J’ai donc effectué une reconversion professionnelle pour retrouver mes premiers amours qui étaient le sport et l’animation. 

Depuis petit je joue en club au basket, et j’encadre depuis que j’ai 16 ans. Je souhaitais en faire mon métier et je suis allé chez EDO pour me professionnaliser. C’est mon club qui m’a mis en contact avec eux. A la fin de mon diplôme j’ai eu la possibilité d’intégrer le poste de contractuel pour la ville de Capelles la Grande en tant que directeur périscolaire et de centre l’été. On est plus dans le domaine de l’animation. La prochaine étape sera de trouver une collectivité où il y a des besoins en tant qu’éducateur sportif.”

D’accord Thomas, est-ce que tu pourrais nous expliquer pourquoi l’aspect ludique est important dans la pratique sportive pour toi ? 

“L’aspect ludique dans le sport est essentiel. Si on veut attirer l’attention des enfants, il faut que ça passe par le jeu afin qu’ils puissent s’amuser et s’épanouir dans ce qu’on propose. De cette manière, ils ne prennent pas ça comme une obligation. Si tu ne le fais pas, tu perds ton public. Et ce pour n’importe quelle tranche d’âge. Il faut animer sa séance. ”

C’est quoi ton jeu qui déchire ? 

“Mon jeu sportif qui déchire, c’est le shark attack. Je le fais plutôt avec un public jeune âgé de 4 à 8 ans. Il y a deux équipes, chacune a des plots en face d’eux et une limite à ne pas dépasser. Le but est d’être la première équipe à dégommer tous les plots de l’équipe adverse avec des ballons. Ce qui est bien c’est que ce sont les ballons qui tournent, pas les enfants. Donc en gros tu lances ton ballon, l’équipe d’en face va le récupérer et viser tes plots. En échauffement c’est bien, ça les met en activité.

Existe-t-il des variantes à ce jeu qui déchire ?

“Il existe de multiples variantes, avec des plots, avec des cerceaux pour travailler l’adresse et le dosage de la force. On peut également mettre un parcours avant la zone pour lancer. Au basket je l’ai déjà adapté aussi mais ça nécessitait plus de matériel. Ma variante favorite consiste à mettre les plots en triangle, d’une couleur différente. Les joueurs doivent enlever les plots rouges par exemple, puis les jaunes.”

Quelles aptitudes tu travailles avec ce jeu qui déchire ? 

“Sur ce jeu, tu bosses la manipulation de balle pour un jeune public, la force et les capacités d’analyse. Ainsi que la cohésion d’équipe.”

Comment as-tu découvert ce jeu ? 

“J’ai découvert ce jeu en faisant des recherches où je cherchais une animation ponctuelle. C’est important de se renouveler dans les animations pour éviter de perdre ton public. J’ai décidé de vous le présenter car il est simple à mettre en place, il met le public directement en action. Les règles sont simples et définies. Tu mets 5-6 minutes pour expliquer aux enfants. Après ça ira très vite. On y gagne vraiment en temps de pratique. Intégrer une variante c’est très facile aussi. La seule limite avec ce jeu, c’est la créativité.”

Quel serait ton mot de la fin ? 

“Il faut prendre plaisir à animer, à faire des jeux qui nous correspondent et qu’on arrive à s’approprier. Un éducateur animateur qui prend du plaisir dans ce registre sera galvanisé par son travail.”

Pour lire l’épisode 2, cliquez ici

Si vous souhaitez vous renseigner davantage sur ce jeu, allez voir cette video

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