Chez EDO, les cours sont certes axés sur la pratique, mais il y a tout de même un certain nombre d’entre eux qui sont dit plus théoriques. Ça se déroule dans une salle classique mais c’est un peu différent d’un cours magistral. Le cours que l’on va évoquer est dispensé par Bruno Da Rocha. Formateur EDO depuis 3 ans, il est titulaire d’une licence de sciences de l’éducation ainsi que d’un brevet de moniteur de football. Avec EDO, Bruno donne plusieurs cours, sur les méthodologies de préparation de séance d’animation, le projet pédagogique, la pédagogie appliquée. Le cours d’aujourd’hui était sur les méthodes et démarches pédagogiques. Nous allons le laisser vous en parler.
L’objectif du cours ?
“Ce cours leur permet d’aller plus loin dans les méthodes et démarches pédagogiques avec les outils qu’ils connaissent. Ils ont appris dans un premier temps sur des cours à écrire et concevoir une séance, ce qu’on appelle la méthodologie de préparation de séance. Ils ont ensuite travaillé en cycle. Sur les projets pédagogiques, on leur apprend à faire des cycles de 6 séances pour atteindre un objectif. Ce cours apporte un complément à la pédagogie appliquée également. Nous mettons la théorie au service de la pratique. »
Par exemple, j’ai un exercice où on essaye d’aller plus loin dans la clarté des consignes. Je leur fait une commande où ils doivent donner un maximum d’informations en un minimum de temps pour apprendre à prioriser, aller plus loin que des consignes basiques. On est dans l’optimisation de tous les critères. C’est la suite logique à tout ce qu’ils ont fait auparavant. De cette manière ils ont tous les outils et démarches pédagogiques comme la démarche interrogative, de découverte, la directive.”
Les thèmes abordés
“Il y a le développement durable, l’éducation à la citoyenneté, l’éducation populaire ainsi que les démarches de promotion prévention santé. Les stagiaires essaient donc de voir comment les intégrer dans les séances de sport qu’ils doivent concevoir.”
Un choix personnel d’avoir pris ce cours ?
“Oui et non. On nous propose le cours mais c’est aussi en fonction de nos compétences. Pour moi, au vu des cours que j’avais déjà, c’était la suite logique de prendre celui-là en plus.”
La prise en compte des particularités de chacun des stagiaires de la formation pour faire progresser le groupe
“Dans un premier lieu les cours sont très interactifs. Il y a beaucoup de participation. Aujourd’hui j’ai d’ailleurs décidé de les faire travailler par groupe afin d’avoir les idées de chacun qui se confrontent dans le but de produire un rendu. De plus, nous mettons en commun les expériences de chacun. Par exemple, aujourd’hui, je savais qu’il y a avait un des stagiaires qui avait travaillé dans le cadre de son projet sur des séances de prophylaxie (ensemble des mesures pour prévenir les blessures). Et ce n’est pas la première fois que je fais ça.”
Retenir un maximum d’informations
« Selon moi, la participation est essentielle dans un cours où la théorie prime. Le travail de groupe les poussent aussi à aller se renseigner, chercher des informations et avoir des interactions. A la fin je leur demande de me restituer sur papier. Là ça a été fait par groupe mais parfois la restitution peut-être individuelle. Comme ça je peux voir si les notions ont été acquises ou non.”
Rendre son cours théorique dynamique
« J’évite le cours magistral. Ensuite, j’utilise énormément la vidéo en appui pour mon cours, je peux dériver son utilisation de bien des manières, au début du cours, à la fin pour montrer une solution. Quand je leur montre une vidéo, le but est encore une fois de créer de l’échange derrière. J’utilise également des power point où j’inscris des gros titres et on échange dessus. L’aspect visuel parle plus aux stagiaires et leur permet d’être acteur. J’essaie également d’illustrer mes propos avec des exemples concrets, que j’ai vécu.”
Comment faire face à un public moins réceptif quand on enseigne de la théorie ?
“Je vais d’abord me remettre en question, essayer de comprendre ce qui n’a pas fonctionné dans mon approche; C’est possible aussi que ce soit dû à la fatigue ou autres éléments extérieurs. Je vais ensuite m’adapter pour faire autrement. Par exemple, quand je vois que ça commence à être un peu dur de suivre, je dis qu’il est temps de faire une pause. Ça permet de ne pas les perdre.”
Les qualités recherchées chez les stagiaires
“Je les pousse à être perfectionniste, curieux, à chercher plus loin et ne pas se contenter du minimum. Ce sont des qualités dont ils auront besoin s’ ils veulent être de bons éducateurs.”
Afin d’avoir un aperçu global sur ce qu’est ce cours, nous avons demandé à deux stagiaires de nous en parler :
Pauline, 32 ans : “Je donne des cours d’équitation depuis 2014. J’ai décidé de m’ouvrir un peu plus en termes de pratique et de public et c’est pourquoi j’ai choisi la formation BPJEPS APT proposée par EDO. Au niveau du cours, j’ai trouvé que ça m’apportait beaucoup, notamment pour travailler mes UC. J’ai trouvé ça très bien planifié. De plus, ce n’est pas de la théorie classique, on travaille énormément en groupe, on doit faire des présentations. Ce genre de cours, ça m’apporte des notions pour mon futurs métier d’éducateur sportif.”
Axelle, 18 ans : “Je n’ai pas énormément d’expérience. J’ai décidé d’entrer dans cette formation d’éducateur sportif car je souhaite à l’avenir devenir animatrice camping. J’essaie donc d’avoir un maximum de diplôme afin de pouvoir le faire. EDO m’a fait découvrir énormément de choses. Tout le monde peut suivre, peu importe si on est très jeune ou un peu plus âgé. On apprend beaucoup dans le savoir-faire mais aussi dans le savoir-être auprès des différents publics. Je dirais que le cours théorique m’a surtout fait progresser sur la connaissance des publics.”
Le mot de la fin est pour Bruno : « On apprend et on progresse ensemble ».
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Sinon, vous pouvez vous renseigner sur la théorie à travers cette vidéo